Un litige oppose actuellement la fédération espagnole et les joueuses de l'équipe nationale, après le conflit qui a débuté après le Championnat d'Europe, à l'été 2022, et qui s'est soldé par le courrier de 15 joueuses, qui ont demandé à ne plus être appelées. Irene Paredes, la défenseure centrale de 31 ans, s'était fait le porte-parole de l'ensemble du groupe et a été rappelé lors du dernier rassemblement de la Roja. "Le retour d'Irene est un bon signe", se réjouit-on dans le vestiaire du Barça, en attendant peut-être celui d'Alexia Putellas, la double lauréate du Ballon d'or.
En revenant, Irene Paredes a brisé la glace
Le conflit entre les joueuses et la fédération a éclaté avant le Championnat d'Europe de l'été dernier : "Il ne suffit pas d'aller jouer le Championnat d'Europe dans n'importe quelle condition. Nous voulons le gagner, pas le jouer", s'est plainte Putellas dans le documentaire d'Amazon Prime, en faisant référence au fait que les joueuses voyageaient en bus alors que leurs adversaires prenaient l'avion.
La fédération a ensuite désigné les barcelonaises Alexia Putellas, Aitana Bonmatí, Mapi León, Patricia Guijarro et Sandra Paños comme les leadeuses de la révolte.
Paredes a déjà fait le premier pas pour résoudre le conflit. "Irene a brisé la glace", dit en privé une joueuse de Barcelone et celles qui veulent aller à la Coupe du monde cet été croisent les doigts, car il leur reste peu de temps pour remédier au problème.
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