Bartomeu nie avoir payé des journalistes pour défendre son administration

Publié le
Par Clément
Bartomeu nie avoir payé des journalistes pour défendre son administration

Il y a un an, la police catalane perquisitionnait les bureaux du Camp Nou, en même temps qu'elle arrêtait plusieurs anciens dirigeants du FC Barcelone, dont l'ex-président Josep María Bartomeu, démissionnaire de son poste de président le 27 octobre 2020.

Bartomeu nie tous les faits qui lui sont reprochés


Dans le rapport, la police civile (Les Mossos) affirme que des factures ont été falsifiées pour détourner de l'argent vers des journalistes choisis par Bartomeu.

L'ancien président du FC Barcelone (du 23 janvier 2014 au 27 octobre 2020) Josep María Bartomeu a présenté une déclaration pour se défendre auprès du 13e tribunal d'instruction de Barcelone, qui traite l'affaire dite du "Barçagate", dans laquelle il nie avoir payé des journalistes pendant son mandat afin de défendre sa gestion aux yeux du public.

Dans le rapport susmentionné, les Mossos assurent que des factures ont été falsifiées pour détourner de l'argent vers des journalistes choisis par Bartomeu et qu'à plusieurs reprises, Bartomeu a également ordonné à des entreprises tierces d'effectuer des paiements aux journalistes.

L'ancien président du Barça nie tous les faits qui l'incriminent : "Le dernier rapport présenté par les Mossos devant le 13e tribunal d'instruction de Barcelone tente de conclure, à tort, que de l'argent a été alloué par le FC Barcelone, sous ma présidence, pour payer certains journalistes et des entreprises tierces afin de protéger ma réputation et de critiquer d'autres supporters du Barça. Les deux conclusions ne sont pas vraies. Ils constituent une mauvaise interprétation perverse des conversations entre journalistes, cadres et autres, à partir desquelles seules des hypothèses sont formulées. Je nie que, avec mon consentement, des journalistes aient été payés par le Barça pour défendre la direction ou ma personne", a déclaré Bartomeu.

D'autre part, sa lettre contenait également une demande au juge d'instruction de l'affaire. En ce sens, Josep María Bartomeu a demandé que les Mossos d'Esquadra soient avertis afin de mettre un terme à ce type de fuites : "Pour que ce type d'actions cesse. Des actions inqualifiables, qui n'ont aucun caractère procédural et où, en sortant les conversations de leur contexte, on arrive à des conclusions qui se permettent même le luxe de les qualifier juridiquement, un extrême qui correspond aux parties et non à la force des actions ou du contrôle judiciaire", dit le rapport.

/***** Pub Adsense Alassane Kone *****/


Réagissez à cet article :