
À l’approche du quatrième Clásico de la saison, le FC Barcelone s’appuie sur l’intelligence tactique de son entraîneur, Hansi Flick, qui a su adapter son onze à chaque affrontement tout en conservant une identité de jeu claire et victorieuse.
Au fil d’une saison marquée par les confrontations directes face au Real Madrid, le FC Barcelone s’est imposé à trois reprises, chacune dans un cadre distinct : en championnat, en Supercoupe d’Espagne, puis en Coupe du Roi. À chaque fois, l’approche du technicien allemand Hansi Flick s’est appuyée sur une structure stable et cohérente, assurant la continuité du rendement collectif. Le bilan est éloquent avec douze buts marqués, quatre seulement encaissés. Ce chiffre illustre une supériorité technique mais aussi une constance dans la maîtrise tactique du coach qui a su adapter le Onze de départ avec les joueurs à disposition, tout en gardant sa suprématie.
Une démonstration sans appel pour débuter
Dès leur première confrontation de la saison en Liga, les Blaugranas ont livré une performance éclatante au Santiago Bernabéu, s’imposant 4-0 dans une atmosphère hostile. Malgré l’absence de Ter Stegen, la relève assurée par Iñaki Peña n’a pas flanché. La ligne défensive composée par Koundé, Cubarsí, Iñigo Martínez et Balde a su verrouiller les espaces, tandis que le tandem Casadó-Pedri orchestrait le jeu avec sobriété et intelligence. Devant, le trio Lamine Yamal, Lewandowski et Raphinha a démontré une efficacité clinique, chacun inscrivant son nom sur la feuille de match. Fermín, en soutien, a parfaitement joué son rôle, et Dani Olmo faisait son retour progressif après blessure.
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Un succès confirmé en Supercoupe
Quelques semaines plus tard, lors de la finale de la Supercoupe d’Espagne disputée à Riyad, Flick a maintenu sa confiance dans son système initial, cette fois-ci avec Szczesny titularisé comme gardien de référence à la place de Peña. Si la structure défensive restait inchangée, le milieu s’est enrichi de la présence dynamique de Gavi, qui a pris place plus en avant dans le cœur du jeu. Son activité, combinée à la régularité du duo Casadó-Pedri, a offert une assise solide permettant aux attaquants, une fois encore Lamine, Lewandowski et Raphinha, de faire la différence. De Jong, encore en retrait, se préparait déjà à occuper un rôle majeur par la suite. Dani Olmo, quant à lui, a apporté fraîcheur et fluidité en seconde période.
La Coupe du Roi remportée malgré des absences
Face à un effectif diminué par les blessures pour la finale de la Coupe du Roi, Flick a su s’adapter avec pragmatisme. Gérard Martín, en pleine ascension, a suppléé Balde en défense, et De Jong a pris les commandes du milieu de terrain aux côtés de Pedri, profitant de l’indisponibilité prolongée de Casadó. L’absence de Lewandowski en attaque a été comblée par Ferran Torres, qui n’a pas manqué l’occasion de se montrer décisif. Cette capacité à se réinventer sans perdre en efficacité a permis au Barça de l’emporter une nouvelle fois contre son rival madrilène, confirmant la profondeur de son effectif et la flexibilité tactique de son entraîneur.
Un nouveau défi avec un onze à recomposer
Alors que se profile un quatrième affrontement face au Real Madrid, Flick devra à nouveau composer avec les aléas physiques. Jules Koundé, omniprésent lors des précédents Clásicos, sera cette fois forfait. Balde, bien que rétabli, pourrait ne pas être aligné d’entrée au profit de Gerard Martín, dont la progression fulgurante séduit de plus en plus le staff catalan. Ce remaniement probable constitue à la fois une contrainte et une opportunité, car le Barça a démontré cette saison une remarquable capacité d’adaptation. Une chose est sûre c'est que le collectif reste l’arme maîtresse de Flick.